วันพุธที่ 4 กรกฎาคม พ.ศ. 2550

chocolat

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Petite histoire du chocolat




Le chocolat dans les forêts



Il y a 4000 ans, les Égyptiens ont laissé des traces sur les papyrus décrivant la confection du chocolat. Ces petites douceurs se vendaient au marché public en 1566 AJC. Depuis, le chocolat n'est pas apparu sur la scène jusqu'à ce que les anciennes cultures Aztèque et Maya découvrent la valeur de la plante du cacao. Celui-ci est réputé pour avoir ses origines dans l'Amazonie et le bassin Oriconi.
Dans les années 600, les Maya ont migré vers les régions plus nordiques de l'Amérique du Sud et ont établi dans le Yucatan la première plantation connue de cacao. Certains ont argumenté à l'effet que les Maya étaient familiers avec le cacao plusieurs siècles auparavant. Ils le considéraient en tant que valeur commode, l'utilisant comme moyen de paiement et comme unité de calcul.
Les Aztèques et les Maya prenaient la fève de l'arbre de cacao et en faisaient un breuvage appelé "xocoalt". Une légende indienne aztèque soutient que les graines de cacao proviennent du Paradis et que la sagesse et le pouvoir venaient lorsqu'on mangeait le fruit de l'arbre de cacao.
De vieilles chroniques rapportent que les Aztèques croyaient que le dieu Quetzalcoat voyageait jusqu'à la Terre sur une poutre amenant un arbre de cacao du Paradis. Les Aztèques ont appris de Quetzalcoat comment griller et moudre les graines de cacao, faisant une pâte nourrissante qui pouvait se dissoudre dans l'eau. Ils ont ajouté des épices et ont appelé ce breuvage "chocolatl", ou "bitter-water" et croyaient qu'il amenait la connaissance et la sagesse universelle.
Le mot "chocolat" est considéré comme étant dérivé du Maya "xocoalt"; le cacao, des Aztèques "cacahualt". Le mot indien mexicain "chocolat" découle de la combinaison des termes"choco" (mousse) et "alt" (eau); les premiers chocolat se consommaient sous forme de breuvage. Faisant partie d'un rituel mésoaméricain du 12ème siècle, une tasse de chocolat mousseux était partagée lors des mariages. Arthur W. Knapp, auteur de The Cocoa and Chocolate Industry (Pitman, 1923) soulève que si l'on croit à la mythologie mexicaine, "le chocolat était consommé par le Dieux du Paradis, et les graines de cacao étaient transmises à l'homme par la grâce du Dieu de l'Air."
Les autochtones du Mexique ancien croyaient que Tonacatecutli, déesse de la nourriture, et Calchiuhtlucue, déesse de l'eau, étaient les déesses gardiennes du cacao. Chaque année, les Mexicains procédaient à des sacrifices humains pour les déesses, offrant à leur victime du cacao en guise de dernier repas.
Le naturaliste suédois Carl Linnée (1707-1778) était insatisfait avec le mot "cacao", alors il le renomma "theobroma", qui signifie "nourriture pour les Dieux" en grec.






À la conquête de l'Europe


On dit que Christophe Colomb aurait ramené du cacao au roi Ferdinand lors de sa quatrième visite au Nouveau Monde, mais que la valeur du cacao aurait été sous-estimée en faveur des autres trésors trouvés.
Le chocolat a été noté pour la première fois en 1519 lorsque l'explorateur espagnol Hernando Cortez visita la cour de l'Empereur Montezuma au Mexique. Le livre History of the Conquest of Mexico (1838) de l'historien américain William Hickling rapporte que Montezuma "ne prenait pas d'autre breuvage que le chocolatl, une préparation de chocolat, aromatisée avec de la vanille et des épices, et préparée ainsi donnant un produit de la consistance du miel, qui se dissolvait graduellement dans la bouche et était consommée froid". Le fait que Montezuma consommait son "chocolatl" dans des gobelets juste avant d'entrer dans son harem mena à la croyance que le "chocolatl" possédait des vertu aphrodisiaques.
En 1528, Cortez ramena du chocolat du Mexique à la cour royale du roi Charles V. Les moines, cachés dans leur monastère espagnol, développèrent le procédé des fèves de cacao et gardèrent le secret du chocolat pendant près d'un siècle. Cela représenta une industrie profitable pour l'Espagne qui planta des arbres de cacao dans ces colonies outre-mers.
Cela pris un voyageur italien, Antonio Carletti, pour découvrir le trésor du chocolat en 1606 et le ramener dans d'autres parties de l'Europe.
"Avec le déclin de l'Espagne en tant que puissance, le secret du cacao finit par être divulgué, et le monopole de la Couronne espagnole concernant le marché du chocolat en vint à sa fin. En quelques années, les connaissances s'étendirent à travers la France, l'Italie, l'Allemagne et l'Angleterre." (The Nestle Company, Inc., White Plains, New York, The History of Chocolate and Cocoa, p.2.)
Lorsque la princesse d'Espagne Marie Thérèse fut donnée en gage à Louis XIV de France en 1615, elle lui donna un cadeau d'alliance en chocolat, emballé dans un ornement élégant. Leur mariage était symbolique du mariage du chocolat entre les cultures espagnole et française.
La première maison du chocolat fut ouverte à Londres en 1657, et ce, par un Français. S'élevant de 10 à 15 shillings la livre, le chocolat était considéré comme un breuvage réservé à l'élite. Oviedo, un historien espagnol du 16e siècle écrit:"Personne, sauf les riches et les nobles ne pouvaient se permettre de boire du chocolatl; comme si c'était littéralement de boire de l'argent. La cacao servit de monnaie parmi toutes les nations; ainsi un lapin au Nicaragua était vendu pour 10 graines de cacao, et avec 100 de ces graines, on pouvait acheter un esclave relativement bon."
Le chocolat apparaît également avoir été utilisé en tant que remède médicinal guidant les médecins d'aujourd'hui. Le traité Potus Chocolate de Christopher Ludwig Hoffman recommande le chocolat comme remède à plusieurs maladies, le citant comme ayant été une cure pour les maux du Cardinal Richelieu.
Vers 1730, le prix du chocolat chuta à 3$ la livre afin de devenir accessible à d'autres qu'aux mieux nantis. L'invention du "cacao press" en 1828 contribua à la baisse des prix et améliora la qualité du chocolat en extirpant du beurre de chocolat et en donnant une consistance plus onctueuse au breuvage.
Avec la Révolution Industrielle est venue la production de masse du chocolat, étendant sa popularité parmi les citoyens.
En parlant de l'introduction du café, du thé et du cacao en Europe, Isaac Disraeli (1791-1834) écrivit dans son livre en six volumes Curiosities of Literature: "Le chocolat est ce que les Espagnols rapportèrent du Mexique, que là-bas on nomme "chocolatl". C'était une grossière mixture de cacao moulu avec du maïs et du roucou; cependant, les Espagnols, appréciant son effet nutritif, l'améliorèrent en un riche composé de sucre, de vanille et d'autres arômes. Nous avions des Maisons du Chocolat à Londres longtemps après les maisons de café; ils semblaient avoir associé quelque chose de plus élégant et raffiné dans cette nouvelle forme lorsque l'autre était devenu commun."
L'exposition du prince Albert à Londres en 1851 constitue la première introduction des États-Unis aux bonbons, crèmes de chocolat, friandises maisons et caramels.
La publication en 1891 de The Chocolate-Plant par Walter Baker & Co. atteste que:"Lors de la découverte de l'Amérique, les autochtones de la portion la plus étroite du continent, bordant la mer des Caraïbes, furent trouvés en possession de deux richesses qui ont été partout reconnues comme telles: le tabac et le chocolat."
Le chocolat fut introduit aux État-Unis en 1765 lorsque John Hanan rapporta des fèves de cacao des Antilles de l'Ouest à Dorchester, Massachussets afin de raffiner celles-ci à l'aide du Dr. James Baker. La première fabrique de chocolat du pays est établie à cet endroit.
Pourtant, le chocolat n'était pas vraiment accepté par les colons américains jusqu'à ce que les pêcheurs de Gloucester, Massachussets, acceptèrent les fèves de cacao comme paiement pour les cargos de l'Amérique tropicale.
Depuis longtemps le chocolat était principalement considéré comme un breuvage, surtout consommé par les hommes. Il devint un breuvage approprié pour les enfants au 17e siècle. Plusieurs aliments pouvaient y être ajoutés: lait, vin, bière, sucre et épices. Boire du chocolat était considéré comme un événement social fortement à la mode.

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